SAINT-ASTIER

Saint-Astier se situe au Nord du canton de Duras non loin de la Dordogne et la Gironde. Sa superficie de 956 hectares compte au dernier recensement 222 Astériens et Astériennes.

A moins de 10 minutes vous aurez accès aux commerces et services de proximité. Côté animation, l’association de Chasse et « Les Astériens en Fête» œuvrent à l’animation de notre village. Pour vous détendre, vous pourrez vous adonner au yoga ou profiter d’un massage Ayurvédique mais aussi aller flâner au «Petit Mexique» pour admirer une collection de cactus ou encore contempler des toiles en visitant «l’Atelier».

Saint-Astier est une commune essentiellement agricole: on y exploite la vigne, la prune, les céréales et l’élevage bovin y est présent.
En cas de besoin, vous pourrez faire appel à nos artisans: une entreprise de travaux publics et terrassement, un charpentier, une tuilerie y sont implantés. Pour vous accompagner dans des moments difficiles une psychothérapeute est à votre écoute. Si vous chercher un compagnon, rendez-vous à l’élevage de chiens. Enfin, pour une pause sucrée ou salée, nous avons également ce qu’il vous faut avec la fabrique de biscuits secs, confitures et un commerce ambulant de fromage et charcuterie.

Notre patrimoine:
Du temps de la seigneurie, on pouvait apercevoir le château de Puychagut mais à la fin de la guerre de Cent Ans, celui-ci a été détruit, il en reste les ruines. Toujours visibles, deux églises: celle de Saint-Nazaire dont les vestiges ont été consolidés et au bourg l’église paroissiale datant XIIème siècle, deux puits Gavache à côté de l’ancienne école, à l’époque les habitants venaient y chercher de l’eau et une fontaine restaurée en 2001. Les archives nous parlent également d’un café «Bar de l’Union» ainsi que d’un hôtel qui accueillaient les pèlerins car Saint-Astier fût un temps une étape du Chemin de Saint Jacques de Compostelle. En effet, au XIXème siècle Jean-Benjamin LANUSSE curé de Saint-Astier durant 37 ans-dont un portrait se trouve à l’église-fabriquait un onguent devenu célèbre et recherché par les pèlerins qui faisaient une halte à Saint-Astier pour bénéficier de ses bienfaits.
Il nous a été rapporté qu’au XVIIème siècle, le lieudit «Les Combes» était un véritable village comptant pas moins de 23 familles et possédant sa propre école.
Enfin, le Pigeonnier est idéalement situé sur une hauteur au milieu des vignes de vin blanc, ce qui lui vaut le nom de «Jean de Blanc». Du haut de son promontoire, il semble veiller, loin de toute agitation, sur le vignoble qui l’entoure. Bâtiment typique, probablement construit au XVIIème siècle, il a la forme d’une tour carrée couverte d’un toit conique.
L’édifice comprend trois niveaux: le premier accueillait les vendangeurs et servait aussi de remise agricole. Vient ensuite le premier étage constitué d’une pièce avec une cheminée puis le pigeonnier qui se trouve sous les combles.
Pendant de nombreux siècles, seule la noblesse possédait un pigeonnier. Il faudra attendre la Révolution Française pour voir les privilèges abolis et l’apparition des premiers pigeonniers au cœur des propriétés familiales plus modestes.
Le pigeonnier Jean de Blanc a été acquis par la commune en 2015. La restauration complète de ce pigeonnier s’est achevée en 2017. Depuis plus de 20 ans, c’est au pied de ce pigeonnier que se tient le traditionnel ban des vendanges en septembre. Autrefois, le ban des vendanges était l’autorisation administrative de commencer la récolte du raisin. De nos jours, il s’agit plus d’un moment entre traditions et partages autour duquel vignerons, élus locaux et régionaux célèbrent les vendanges, nouvellement appelé «Faites les vendanges». Ce moment convivial et de partage permet d’accueillir les élèves de l’école hôtelière d’HASSELT pour un échange Franco-Belge mais également d’introniser de nouvelles personnes par la confrérie du Maréchalat des Côtes de Duras pour défendre avec ferveur l’appellation AOC.